Coralie, 17 ans, a testé cinq phamarcies

Publié le par Avortementivg

Coralie, 17 ans, a testé cinq pharmacies de la ville de Carcassonne. But de l'opération : demander la pilule du lendemain en étant attentive à l'accueil et aux questions. En effet, si « La minorité à laquelle est subordonnée la gratuité de la Carricature pilule du lendemaindélivrance est justifiée par la simple déclaration orale faite au pharmacien par l'intéressée », stipule l'article 2 du décret relatif à la délivrance aux mineures du contraceptif d'urgence, la loi ne dit pas que cela. La délivrance doit être précédée d'un entretien « visant à s'assurer que la situation correspond aux critères d'urgence et aux conditions d'utilisation de cette contraception ». Toujours selon le texte législatif, l'entretien doit permettre de « fournir à la mineure une information sur l'accès à une contraception régulière, sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles et sur l'intérêt d'un suivi médical ». « Cette information est complétée par la remise de la documentation dont dispose le pharmacien sur ces sujets », est-il également indiqué. ça, c'est pour la théorie. La pratique est tout autre !

Coralie a franchi le seuil des officines, seule, une journaliste entrant à son tour quelques secondes plus tard pour observer la scène. Sur les cinq professionels rencontrés, pas une seule n'a refusé de lui délivrer le contraceptif d'urgence. Trois lui ont demandé sa carte d'identité. Elle a présenté ses papiers la première fois en s'enquérant de la raison de cette demande : « Ce n'est pas écrit sur votre front que vous êtes mineure », lui a-t-il été répondu. Il s'en est suivi un entretien sur les conditions de prise du contraceptif. Aux deux autres pharmaciens en quête de ses papiers, elle a répondu ne pas les avoir sur elle : la pilule lui a alors été délivré sans aucun commentaire, ni explication, ni conseil. Dans l'une des deux autres officines, la délivrance s'est faite sans question, ni explication, ni conseil comme s'il s'agissait d'un tube d'aspirine. Dans l'autre, le pharmacien lui a indiqué comment prendre le médicament et s'est contenté d'un : « Attention à la prochaine fois… », en guise de conclusion. Nulle part, il n'a été fait allusion à la nécessité d'une contraception régulière et de la prévention des maladies sexuellement transmissibles. Sans doute la pilule du lendemain comme tout avortement quelque soit le déli est aujourd'hui malheureusement considéré comme une simple forme de contraception

Source : Ladépêche.fr

Publié dans Actualité France

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article