Les foetus avortés deviennent du matériau médical

Publié le par Avortementivg

En Grande-Bretagne, les scientifiques ont obtenu l’autorisation de traiter les patients souffrant d’Accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec des injections de cellules souches provenant de fœtus avortés qui devaient jusque-là être incinérés.

En injectant dans le cerveau des patients des cellules souches de fœtus âgés de douze semaines, les experts pensent que les cellules endommagées lors d’un AVC pourraient se régénérer et permettre aux malades de recouvrer l’ensemble de leur mobilité et de leurs facultés mentales. L’essai de deux ans, qui démarrera l’an prochain, consistera en l’injection de cellules souches chez quatre groupes de trois patients. Ces cellules seront développées en laboratoire, à partir de cellules de cerveaux de fœtus. Pourtant, une autre équipe de scientifique a opté pour le prélèvement sur des adultes pour éviter de se heurter aux opposants de l'utilisation de cellules souches de foetus issus d'avortement. Le professeur Bal Dhillon de la clinique Princesse Alexandra d'Edimbourg, en collaboration avec l'hôpital général Gartnavel de Glasgow, doit débuter d'ici un mois des tests sur un traitement de la cécité cornéenne à partir de cellules souches prélevées sur des donneurs adultes décédés.

ReNeuron, qui fabriquera les cellules, préfère utiliser des cellules de fœtus plutôt que d’adultes, car elles setaient "plus adaptables". Les cellules souches sont capables de se transformer en n’importe quel type de tissu humain. Les tests réalisés sur des rats ont montré la capacité des cellules souches à rendre leur mobilité aux animaux handicapés par une attaque. Les scientifiques espèrent qu’une seule injection pourra apporter une réelle amélioration à long terme pour l’homme.

La polémique naît donc sur l'utilisation des foetus comme simple matériel médical. Rien n'est communiqué sur l'accord éventuel des mères. D'autres polémiques étaient déjà nées sur l'utilisation des foetus par les industries cosmétique. Les groupes anti-avortement ont vivement condamné ces essais. Si toutes les cellules ne seront issues que d’un seul fœtus, ces groupes dénoncent « une vie sacrifiée pour des bénéfices hypothétiques ». La Grande-Bretagne, par le biais de son Agence nationale de régulation des produits de santé et médicaments, est le premier pays du monde à donner cette possibilité à des scientifiques. La Grande-Bretagne a une législation particulièrement laxiste en matière de bioéthique.

Source : Maxiscience via Yahoo Actualité, Yahoo Actualité

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Publié dans Actualité Europe

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