A l'ONU, des délégations disent non à l'avortement

Publié le par Avortementivg

La majorité des délégations présentes lors de la 42ème réunion de la Commission sur la Population et le Développement (CPD) aux Nations-Unies se sont prononcées fermement contre l’inclusion de l’avortement dans un document du CPD.


Le terme «sexual and reproductive health and rights», inclut dans un document préliminaire de la CPD, a fait débat lors de la dernière session de cet organisme aux Nations-Unies (ONU).

 

Certaines Organisations Non-Gouvernementales (ONG) et des comités de l’ONU radicaux ont même utilisé ce terme afin de promouvoir l’avortement, le mot ayant été utilisé abondamment. La plupart de ces ONG étaient en effet pilotées par le planning familial international, allant jusqu'à porter toutes le même T-shirt dans l'assemblée nationale.

 

Le terme "avortement" a d’ailleurs failli être adopté avec la mention «sexual and reproductive health and rights».Toutefois, les Etats-membres de l’ONU se sont ralliés pour la faire enlever dudit document.

 

Les représentants de l’Iran sont intervenus pour objecter à cette phrase qui n’a jamais auparavant été incluse dans un document de l’ONU. Ils ont demandé à la CPD de revenir à la formule acceptée et ont négocié un retour à «l’International Conference on Population and Development (ICPD) Program of Action» de 1994, dans lequel il est stipulé qu’il ne faut créer aucun droit à l’avortement.

 

Par la suite, la présidence de la CPD a reconnu que l’Iran a raison. Le document a été adopté dans le consensus. Les représentants des Comores, du Pérou, de la Pologne, de l’Irlande, du Chili, de Malte et de Sainte Lucie ont également pris la parole contre les autres mentions relatives à la santé reproductrice, notamment, «droits procréateurs», «services de santé procréatrice» et «avortement sans risque». Ils ont réclamé leur élimination du texte car, selon eux, celles-ci seraient susceptibles d’être interprétées comme «soutenant, approuvant ou promouvant» l’avortement.

 

De son côté, l’ambassadeur de Malte à l’ONU a confié que sa délégation jugeait de plus en plus difficile d’accepter les résolutions des organismes tels que la CPD. Il soutient que ceux-ci tentent régulièrement d’incorporer l’avortement à «la santé procréatrice».

 

Source : Lexpress.mu, délégué de la WYA (World Youth Alliance), présente sur place

 

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Publié dans Actualité Monde

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